Un ouvrage sur la médina de Mutsamudu : Malik, enfant de la médina…

Un récit qui vous ouvre les portes de la médina de Mutsamudu, en compagnie d’un de ses enfants Malik.

Un ouvrage dédié « à tous les enfants et petits enfants qui ont comme origine cette médina de Mutsamudu, mais qui n’ont malheureusement pas eu la chance de la connaître autrement que par ce qu’ont pu leur communiquer leurs parents et les échos lointains qui sont arrivés à leurs oreilles sans qu’ils aient pu en connaître les parfums, ni la chaleur de son étreinte ni son incommensurable amour pour les siens ».
Quelques passages du début :
Mutsamudu : « Chaude et possessive comme une mère qui vous tient par le bras de ses ruelles étroites et ne veut plus vous lâcher. Chaque ruelle vous conduisait vers un adulte, un oncle, une connaissance et vous donnait l’impression que la solitude ne pouvait exister ». P9
« Mais ce que Malik préférait pardessus tout, c’était Mutsamudu de la nuit. D’abord au crépuscule quand les narines étaient visitées par des fumées qui sortaient de tous les foyers de bois et promenaient des senteurs suaves, douces ou épicées à travers les ruelles. Ici, c’était le fumet d’un mataba 8 qui exhalait son coco envoûtant, là le chant des oignons au curcuma, cumin et autres épices et là-bas le « rôti anjouanais » 9 qui finissait de vous liquéfier ».
« Et puis venait la nuit comme un voile mystérieux embaumé de corolles de jasmin, de fleurs et de plantes à parfums : c’était la sortie des belles de nuit, les Mutsamudiennes qui, après avoir passé la journée dans leur maison à s’occuper de tout, se libéraient pour prendre l’air, dans un froufrou de Shiromanis 10 et de joyeux babillements ». P12-13
« Par une petite fenêtre dans le mur, derrière le balcon, le célèbre M Tom Tom, le projectionniste lançait une gerbe de lumière qui s’aplatissait sur un écran peint sur le mur opposé pour créer la magie des images parlantes. Du plafond, tombaient quelques lampes nues autour desquelles voletait une nuée d’insectes.
Malik avait le regard et l’esprit suspendus à ces lampes car longtemps il s’était imaginé que c’étaient les insectes tournoyant autour des ampoules qui les éteignaient et marquaient ainsi le début du film. D’ailleurs, avant de s’éteindre définitivement, elles se mettaient à clignoter comme pour donner un signal.
Les films les plus prisés étaient les Tarzan, les Eddy Constantine, les Westerns, tous les films d’action et de bagarres que la basse-cour suivait à grands cris de « Inwa, inwa » 6 « Allez-allez »
Souvent, les spectateurs essayaient d’aider l’acteur principal en l’interpellant à haute voix et l’exhortant à regarder par derrière ou sur le côté où étaient tapis ses ennemis. » P22
Des lieux inoubliables, des personnages pittoresques, des croyances, des traditions des anecdotes, une atmosphère, des parfums… pour permettre à chaque parent d’évoquer avec ses enfants et petits enfants le souvenir d’un lieu extraordinaire et merveilleux et qui pourraient peut être les aider à renouer les liens avec le pays. Car on sait que « l’origine d’un homme, ce sont ces racines enfouies au profond de son être et qui en font sa solidité et son rayonnement. »
Peut être une image de 3 personnes et texte

Vous pouvez vous procurer cet ouvrage

en le commandant sur EBAY https://www.ebay.fr
sur le site de l’éditeur http://www.editionsthierrysajat.com ou à l’adresse mail thierrysajat.editeur@orange.fr (coût de l’ouvrage 15 euros+ 4 euros frais d’envoi)
Vous pouvez également me joindre pour toute question sur mon messenger Kamaroudine ABDALLAH PAUNE ou par mail au kapaune1@gmail.com
Avec mes remerciements cordiaux.

Articles similaires

Anjouan (Comores), un nœud dans les réseaux de l’océan Indien

Accueil Catalogue des 654 revues OpenEditionSearch Tout OpenEdition  Portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales OpenEdition Nos plateformes OpenEdition BooksOpenEdition JournalsHypothesesCalenda Bibliothèques et institutions OpenEdition Freemium Nos services OpenEdition SearchLa lettre d’OpenEdition Suivez-nous AccueilThématiques06Réseaux globaux, réseaux locauxAnjouan (Comores), un nœud dans l… Débats, méthodes et terrains d’histoire  Chercher SommaireDocument précédentDocument suivant 06 | 2015 L’Afrique orientale et l’océan Indien : connexions, réseaux d’échanges et globalisation

1843 : La Contestation du Prince Hamza ibn Sultan Abdallah 1er contre la vente Illicite de Mayotte

La lettre écrite par Hamza en 1848 est une lettre officielle du sultanat d’Anjouan pour protester contre le traité de vente de Mayotte par Andrantsoly à la France en 1841. Elle revendiquait l’appartenance de l’île de Mayotte au sultanat d’Anjouan tout en dénonçant l’illégalité de l’acte commis par l’usurpateur malgache. Cet acte d’annexion se déroule dans une période d’âpre rivalité colonialiste entre la France et

L’ombre de l’oubli : La résistance écrasée du Sultan Thibe Musa-Fumo :

L’ombre de l’oubli : La résistance écrasée du Sultan Thibe Musa-Fumo : Au lendemain du règne du Sultan Idarous ibn Alawi Al Ahdali à Domoni, l’histoire du Sultanat d’Anjouan connut une transition marquée par l’ascension d’Abdallah Ier Al Masela. Initialement Premier ministre sous le Sultan Ahmad Al Ahal Abubakr ibn Salim de Domoni, Abdallah exerçait en parallèle la fonction de gouverneur de Mutsamudu, alors centre

error: Contenu protégé !